Néoformation du quadrant supéro-externe du sein
Liminaire
les informations que je livre ici sont destinées à des chercheurs et ne représentent en aucun cas un procédé de traitement qui serait pratiqué par moi ou un de mes praticiens. Ce ne sont que des constatations que certains évènements m'obligent à rendre publiques.
En effet, j'ai reçu un courrier m'informant qu'un praticien que j'avais formé, puis radié des listes à cause de nombreuses réclamations de patients mécontents de son travail, reprenait mes observations pour son propre compte et les diffusait dans ses cours qu'il donne au Québec. Ce praticien a été formé en 1997, mais pour preuve, j'ai un échange de courrier avec un cancérologue réputé, datant de 1996, dans lequel je lui expose mes observations concernant l'importante subluxation chondrocostale de la deuxième côte toujours présente du côté homolatéral dans tous les cas observés de néoformation dans le quadrant supéro-externe du sein. Ce praticien n'a même pas bien retenu l'information puisqu'il parle de la troisième côte.
Rappels de la page "Quelques notions de neurophysiologie"
Le système central voit la totalité du corps par le biais du système nerveux périphérique. Ne se limitant pas à la simple réception d'informations, il peut agir sur tel viscère ou tel muscle, par l'intermédiaire du système périphérique, pour en réguler le fonctionnement.
Il a également un système d'action générale par le biais du système glandulaire.
Cette perfection permet au complexe corporel de répondre à toute sollicitation du système central, qui peut être conditionnée par des événements endogènes ou exogènes.
Imaginons que la liaison avec un organe périphérique soit perturbée
nous savons déjà que le système central, ne connaissant que les capteurs, ignore la ligne de transmission qui n'a aucune sensibilité propre.
Deux cas de figure peuvent être envisagés :
- la ligne ne transmet plus ou alors elle transmet des informations parasites.
Premier cas :
- en l'absence de transmission d'informations, afférentes et/ou efférentes, l'organe périphérique serait livré à lui même et,
- ralentirait ou accélérerait sa fonction de façon anarchique ; le système central tenterait alors d'intervenir sur les organes périphériques situés en amont ou en aval de celui qui échappe à son contrôle, pour essayer de maintenir un fonctionnement à peu près normal du complexe corporel.
Deuxième cas :
- le système central répondrait de façon logique aux informations qu'il penserait recevoir de l'organe périphérique mais qui seraient en fait - soit émises par la ligne de transmission, soit issues d'un système autonome qui en temps normal ne se fait pas entendre (message articulaire) - et attribuées à tort parce qu'ils partagent quelques circuits communs (ganglions spinaux, moelle épinière).
Maintenant, allons plus loin
Admettons qu'un certain nombre d'axones contenus dans une fibre nerveuse (issue du rachis) soient comprimés et ne conduisent plus aucune information. S'il s'agit d'une zone faisant partie d'un ensemble régi par la fibre, le système central aura la vision d'un "trou" au milieu de celle ci.
Ne pourrait il pas, alors, décider de relancer la multiplication cellulaire sur "les bords du trou", pour le combler - tout simplement !
Par le fait que les contacts nerveux, dont les axones ne conduisent plus les informations, n'informent pas le système central que "le trou" est comblé : la multiplication cellulaire serait permanente et non contrôlée.
Ceci est une hypothèse, maintenant il faut des faits concrets
J'ai pu constater, depuis 15 ans, que les femmes qui avaient développé une tumeur dans le quadrant supéro-externe du sein, présentaient toutes une importante subluxation chondrocostale de la deuxième côte homo latérale !
J'ai d'ailleurs fait part de cette curieuse observation au Pr. Claude Jasmin pour qu'il puisse y porter attention et reçu sa réponse à ce sujet. Je n'ai, malheureusement pas pu dégager d'autres constantes dans d'autres formes de tumeurs, par le simple fait que je ne reçois jamais personne pour ce genre de problème.
Une personne, vivant en Espagne, est venue me demander de la traiter pour une tumeur du sein droit.
Cette tumeur avait la taille d'une mandarine, le mamelon était fortement ombiliqué et le bras droit avait doublé de volume.
J'ai tout tenté pour l'orienter vers un chirurgien de ma connaissance, rien à faire elle refusait toute intervention de la médecine.
Que faire ?
Cas de conscience : lui dire de repartir comme elle était venue ?
Après bien des hésitations, j'ai procédé à l'examen de ses côtes et ai trouvé cette importante subluxation chondrocostale de la deuxième côte droite !
Alors j'ai pris la décision de tenter quelque chose en ne lui promettant RIEN au niveau des résultats et en ne faisant pas payer la séance.
J'ai donc repris toute sa structure thoracique et le reste, bien entendu.
J'ai effectué plusieurs séances pour consolider cette équilibration et l'ai revue régulièrement chaque mois gratuitement pour la suivre.
Surprise !
La tumeur a régressé de volume ainsi que le bras.
Elle s'est totalement fibrosée, son volume représentait celui d'un haricot et le sein s'était rétracté vers le haut, etc.
A ce stade, j'ai voulu encore une fois l'orienter vers cet ami chirurgien, sous le prétexte d'effectuer une plastie réparatrice... avec l'idée qu'il lui soit fait les examens médicaux dans le même temps. REFUS total de sa part !
J'ai revu cette femme environ un an après.
Elle était venue me voir car, en levant vivement le bras pour retenir la chute d'un
placard mural, la zone fibrosée s'était déchirée sous la forme d'une fissure.
J'en ai profité pour prendre des photos ... et faire appel à une infirmière pour
soigner et panser la plaie.
Par la suite, elle m'a donné de ses nouvelles pour m'informer
que la plaie s'était cicatrisée.
Cette situation m'a beaucoup embarrassé, mais c'était ça ou ne rien faire !