Asthme méthode Gesret : tout remettre en cause
La fonction et la structure
Nous allons aborder une recherche originale qui n'a jamais été
envisagée à ce jour par la médecine dans les mécanismes de l'asthme et
des allergies : la voie des structures.
Pour qu'une nouvelle fonction et une nouvelle structure se mettent en
place, il faut beaucoup de temps et un très grand nombre de générations
; cela s'appelle une mutation. Dans le règne animal (dont l'homme fait
partie), au cours de son évolution, certaines espèces ont voulu sortir
de la vie aquatique.
Mais pour sortir de l'eau, il fallait de nouvelles fonctions :
Respiration aérienne, déplacement, etc.
Pour réaliser ces fonctions de nouvelles structures se sont créés :
Poumons, membres, etc. Mais les poumons n'étant que de simples poches
molles et fragiles, une superstructure osseuse, à la fois rigide et
mobile, s'est mise en place pour pouvoir les protéger, les dilater et
les compresser.
La fonction respiratoire aérienne était réalisée et :
- On ne peut pas dissocier cette fonction de sa structure !
Si la structure respiratoire vient à être perturbée, la fonction le sera
obligatoirement aussi, c'est évident !
Pourquoi donc se limiter à l'exploration fonctionnelle dans le cas de
l'asthme ? Alors que dans les autres spécialités, on procède toujours à
une exploration structurelle : Oreille, œil, main, pied, etc.
Définition généraliste de l'asthme
L'asthme, d'après la littérature :
- Est une gêne respiratoire provoquée par une grande difficulté à expirer, qui survient par accès. Il se déclare à tout âge, apparaît, disparaît, ou persiste avec une variabilité imprévisible, il est conditionné par le rétrécissement intermittent des bronches sous l'effet d'un spasme de leurs muscles lisses et d'une obstruction par les sécrétions bronchiques.
Le caractère essentiel de l'asthme est :
- D'être une difficulté (dyspnée) expiratoire, évoluant généralement par crises fortes (paroxystiques), séparées par de longues périodes de calme absolu.
Respiration, difficulté expiratoire :
- L'inspiration est courte et silencieuse, tandis que l'expiration,
prolongée, pénible et bruyante, exige un effort manifeste.
Mais il existe une autre forme de dyspnée
La difficulté (dyspnée) inspiratoire qui passe inaperçue et qui est considérée à tort comme étant une crise d'asthme.
Dans ce cas les phénomènes constatés sont totalement à l'inverse :
- L'inspiration est prolongée et bruyante, nécessitant un effort manifeste, provocant une dépression au niveau du creux sus sternal ; Par contre, l'expiration est courte et silencieuse. Dans ce cas, on constate qu'il s'agit d'un spasme constricteur pharyngé (faux asthme) et non d'un spasme constricteur bronchique (vrai asthme).
L'asthme en chiffres en France
Il y a 2,5 à 3 millions de personnes touchées par l'asthme dont 1/4 d'enfants et d'adolescents. Chaque jour, rien qu'en France, sept personnes meurent d'une crise d'asthme, c'est-à-dire une toutes les trois heures et demie. C'est bien plus que du sida et on en parle beaucoup moins.
Chronologie de mes recherches et de mes découvertes sur l'asthme
Le
15 juillet 1974, le jour de ses dix ans, mon fils Franck mourait au
cours d'une ultime crise d'asthme. À partir de cet événement qui a
bouleversé mon existence, je n'ai eu de cesse que de comprendre pourquoi
!
N'ayant pas obtenu de réponses à mes questions dans la littérature
médicale sur ce sujet, je me suis orienté vers d'autres systèmes pour
les étudier : auriculothérapie et acupuncture traditionnelle chinoise.
Dès 1980, je me suis mis à pratiquer ces disciplines, ce jusqu'en 1984,
date à laquelle j'ai changé de région pour m'installer à Bayonne. C'est
là que j'ai effectué les observations qui m'ont orienté vers la
compréhension des pathologies comme l'allergie, l'asthme, l'eczéma et le
psoriasis.
Le lien s'est fait lorsque j'ai découvert que toutes ces pathologies
avaient un point commun et de légères variantes qui les différenciaient.
Toutes ont en commun des dérèglements de la structure, à commencer par
un bassin de travers, qui va entraîner une attitude compensatrice et
placer le haut du thorax dans une position de rotation fixée. Dans plus
de 90% des cas, les asthmatiques ont la partie droite du thorax bien
plus basse que la partie gauche et cela est visible en plaçant
simplement le sujet sur le dos.
Sur
la photo (l'enfant se sentant "bien droit"), on distingue parfaitement
les anomalies qui sont présentes chez un asthmatique : abaissement du
thorax droit (+ de 90% des cas) ; Inclinaison de la tête (du côté opposé
à la jambe "courte" - la perspective ne le montre pas, mais c'est la
droite qui est "courte") ; ouverture angulaire différente d'un pied à
l'autre ; épaule gauche "remontée" par rapport à la droite ; muscles
pectoraux tendus en permanence (dans le but inconscient de bloquer le
mouvement des trois ou quatre premières côtes).
Si votre enfant est asthmatique, placez-le dans les mêmes conditions,
demandez-lui de se sentir "droit" et observez les points que j'ai mis en
évidence. Quelques cas (rares) sont à l'inverse de cette description,
d'autres (très rares) ne sont pas dans ce système de rotation, mais
présentent les deux épaules bloquées "en avant".
Description des mécanismes de l'asthme
Comment ces messages articulaires peuvent être mal interprétés ?
Simplement parce qu'ils sont en dehors des normes habituelles et qu'au
niveau des ganglions nerveux dans lesquels ils arrivent - et où arrivent
également les informations viscérales ou cutanées - une confusion
s'établit exactement comme dans le cas de l'infarctus où le message
douloureux provenant du cœur est perçu comme venant du bras gauche.
On appelle cela une information projetée ou fantôme.
Dans le corps, tout est régi par deux grands systèmes : le sympathique
et le parasympathique. En gros, pour simplifier, le parasympathique a un
rôle freinateur ou constricteur et le sympathique un rôle accélérateur
ou dilatateur.
C'est le cas pour les bronches : les fibres sympathiques d'origine
médullaire issues des étages thoraciques supérieurs (T1, T2, T3 et T4)
sont broncho-dilatatrices, alors que les fibres parasympathiques issues
du nerf pneumogastrique (C3, C4 et C5) sont bronchoconstrictrices. Si
cet équilibre est rompu par un déficit de l'action des fibres
sympathiques, une réaction constrictive se produit sur les bronches. À
chaque inspiration, un peu profonde, sollicitée par un effort physique,
par le rire, par un effort pour tousser, etc., le mouvement d'élévation
des côtes supérieures va être perturbé par leur mauvaise position, le
volume inspiré va être réduit, et des messages articulaires anormaux
vont être produits.
Note : du fait que ces messages sont à l'origine de la crise d'asthme,
le sujet, inconsciemment, bloque sa cage thoracique en position de
fermeture et adopte une respiration abdominale (diaphragmatique) qui ne
sollicite pas ses côtes supérieures. Ses épaules sont remontées et "en
avant" par la contraction de ses muscles pectoraux qui sont toujours
tendus à l'extrême, même au repos. Tout le monde peut le vérifier, il
suffit de palper l'entrée de l'aisselle pour en avoir la preuve.
La technique de traitement de l'asthme
Elle est très simple et est à la portée de tout médecin ou
kinésithérapeute sachant déjà pratiquer les techniques de manipulation
ostéo-articulaires structurelles (ostéopathie, chiropractie, etc.).).
une simple formation spécifique de trois jours, à leur cabinet et sur
les pathologies citées, suffit pour les rendre immédiatement
opérationnels. Ma technique est très douce puisqu'elle me permet de
traiter aussi bien un enfant de trois semaines qu'une personne de 75 ans
et plus.
Le traitement de l'asthme consiste à:
- redonner une mobilité normale à un certain nombre d'articulations perturbées, pieds, jambes, bassin, rachis lombaire, dorsal et cervical (par des techniques personnelles, très douces, basées sur de la mise en posture et sur la respiration) ;
- restructurer parfaitement la cage thoracique en supprimant toutes les subluxations des côtes (par des techniques personnelles, qui ne sont enseignée dans aucune école, et adaptées selon l'âge du sujet) ;
- permettre au sujet, en étant debout, de se trouver parfaitement dans ses axes en ayant recours, si nécessaire, à un travail de podologie spécifique (qui n'a rien à voir avec les méthodes pratiquées, dont certaines relèvent tout simplement de l'escroquerie);
- éduquer le sujet en posturologie pour qu'il apprenne à rester dans ses axes dans les positions debout, assise ou couchée ; pour le responsabiliser et lui éviter de rester dans ses habitudes inconscientes (par exemple, pour les enfants, de se vautrer sur un canapé pour regarder la télévision pendant des heures !).
Trois à quatre séances d'une heure de travail seront nécessaires pour obtenir une stabilisation durable.
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Le taux de réussite dans l'asthme
Il dépasse les 90% et les seuls échecs (bien qu'il y ait une nette
amélioration du confort de vie) sont dus aux problèmes de l'âge et des
maladies osseuses interdisant les mobilisations articulaires.
Les surinfections à partir de bactéries antibio-résistantes ou à partir
de champignons (Candidas Albicans, très fréquent), nécessitaient jusqu'à
présent un dépistage (examen de crachat) qui conduisait à un traitement
antifongique très difficile à obtenir de la part de médecins ou de
spécialistes refusant d'admettre qu'ils puisse y en avoir dans les
poumons d'un asthmatique !
J'utilise ma méthode depuis 1985, ce avec un taux de réussite qui n'a
fait qu'augmenter au fil de l'expérience et d'autres praticiens le font
également avec les mêmes résultats. Je puis parler de guérison de
l'asthme, car j'ai plus de cinq ans de recul sans rechutes constatées
(norme admise dans le milieu médical).
Dès la première séance, le patient retrouve la totalité de sa capacité
vitale (volume d'air inspiré) avec un gain pour un adulte de 3/4 de
litre à un litre d'air (vérifié au spiromètre). Il peut de nouveau
"respirer à pleins poumons" et, très souvent n'a fait aucune crise
d'asthme quand on le revoit pour la deuxième séance une semaine plus
tard. Pas question de tricher ou de mentir sur ce sujet, seuls les
résultats obtenus peuvent apporter la preuve de l'exactitude du
raisonnement et de la réalité de l'acte thérapeutique.
De plus, ce type de soins est à la charge exclusive du patient et ne
peut donner lieu à aucun remboursement par la sécurité sociale : il doit donc être efficace !
Pour faire cesser une crise d'asthme
Rien de plus simple, le matériel nécessaire en cas de crise, tient
dans la main du malade, c'est ... son index
Presque dans la totalité des cas, les subluxations (voir le glossaire)
de côtes sont postériorisées à droite et le point qui déclenche la crise
d'asthme est situé sur l'articulation antérieure de la deuxième ou
troisième côte.
Le point d'arrêt de la crise d'asthme
se trouve toujours du côté opposé.
Il est situé sous l'aisselle gauche, entre les côtes (2ème et 3ème ou
3ème et 4ème) et est (très) douloureux au toucher. Ce n'est pas
difficile, quand on le trouve avec l'index et que l'on appuie dessus, il
provoque un réflexe de grimace et d'évitement. Sous le doigt, on sent
"comme une boule de graisse mobile", c'est là qu'il faut effectuer un
massage lent et appuyé (peu, pour être supportable) dans le sens des
côtes en restant bien dans l'espace intercostal.
En même temps que ce massage, il faut effectuer de profondes
inspirations et au bout de 4 ou 5, la crise cesse instantanément. Ce
point agit même en dehors de toute crise d'asthme, il augmente
immédiatement la capacité vitale.
Tous les asthmatiques (pas la dyspnée inspiratoire) peuvent
immédiatement vérifier sur eux la présence et l'efficacité de ce point
qu'aucun média n'a jamais accepté de publier depuis 10 ans.
Au salon Marjolaine, en 1996, j'ai effectué une conférence sur l'asthme
et à la fin de l'exposé, tout le monde voulait des explications sur ce
point.
J'ai donc fait monter trois personnes asthmatiques sur l'estrade et leur
ai déclenché la crise chacune à leur tour. Puis, j'ai démontré qu'il
était aussi simple de la faire cesser avec le point en question. Comme
le micro fut placé près de la bouche de chaque personne, toute la salle
a parfaitement entendu les bruits respiratoires liés à la crise
d'asthme, constatée la difficulté expiratoire et entendu le retour à une
situation normale en quelques grandes inspirations avec l'usage du
point. La salle tout entière a applaudi à cette démonstration qui
fournissait la preuve de l'exactitude de mes travaux. La conférence
ayant été enregistrée, toutes les cassettes ont été achetées au point
que j'ai dû attendre que l'on m'en duplique une pour mon usage
personnel. Elles ont circulé (et circulent encore !) et de nombreux
praticiens à qui leurs patients les avaient faite entendre m'ont
contacté pour en savoir plus sur mes recherches. Aujourd'hui, tout le
monde peut consulter mes travaux sur mon site Internet, Consulter tous
les articles déjà publiés, être informé sur mes deux livres, découvrir
une autre cause à la recrudescence des cas d'asthme chez l'enfant,
connaître toutes les démarches que j'ai effectuées (sans succès !)
depuis 1985 auprès des hommes politiques, de la médecine, des médias, et
connaître les praticiens qui sont formés à ma méthode.
On ne pourra plus bloquer l'information comme cela eût été pendant plus
de dix ans.