Méthode Gesret : asthme et chaussons de sport : danger !
Bien entendu, ils évoquent tous les problèmes de pollution, alors que toutes les études faites aux Etats Unis démontrent que, "malgré la baisse considérable de la pollution dans certaines villes, les cas d'asthme sont toujours en augmentation, touchant particulièrement les classes pauvres de la société". Cette indication est des plus importante. Elle démontre que la pollution n'est pas la cause, alors que son rôle déclenchant et aggravant est prouvé, mais elle met surtout en avant le fait que les classes pauvres sont particulièrement touchées. Depuis que j'ai écrit ces lignes, deux années se sont écoulées et un article paru dans la presse démontre qu'en fait, cette augmentation est "artificiellement" gonflée sous l'impulsion des laboratoires pharmaceutiques et des "grands Professeurs médiatiques" !
Les chaussons de sport
Ce que je vais avancer va surprendre beaucoup de gens et de spécialistes :
- l'augmentation des cas d'asthme est due en partie au port permanent des
chaussons de sport !
Je m'explique : j'ai démontré que tous les asthmatiques avaient un bassin déréglé par la présence d'une jambe courte (vraie ou fausse) - que cela les plaçait dans une attitude scoliotique - que cette attitude scoliotique entraînait une rotation de la partie supérieure du thorax - que cette rotation se fixait en provoquant des subluxations des trois premières côtes - que ces subluxations étaient à l'origine de messages nociceptifs projetées sur le plexus pulmonaire - qu'en réaction, la défense se faisait sur celui-ci sous la forme d'une bronchoconstriction et d'une inflammation permanente.
Variations dans l'épaisseur des semelles
Le drame, c'est que ces chaussons présentent, entre autres défauts, des
variations dans l'épaisseur de leurs semelles, qui vont parfois jusqu'a
5mm de différence d'un pied à l'autre. Impossible de s'en rendre compte à
cause de la mollesse du support qui ne fournit pas des informations
proprioceptives suffisantes à la plante des pieds. Le seul phénomène
visible sera que le porteur de ces chaussons défectueux s'appuiera en
permanence sur la même jambe en position de repos.
Une différence de 5mm est énorme, compte tenu que l'on retrouvera le
double de cette valeur dans l'inclinaison du bassin (10mm) !
Ce qui revient à dire que même pour une différence de 2mm (presque
toujours le cas minimum constaté), le bassin sera incliné de 4mm ; est-ce
pensable de placer un jeune enfant dans une telle situation ? C'est le
mettre en situation d'attitude scoliotique ... et vous savez la suite !
Le fait de faire reposer les pieds sur une surface molle (mousse, coussin
d'air, gel de silicone, etc.) ne permet pas à la voûte plantaire de se
former. C'est le ressort du pied et pour être de bonne qualité, il lui
faut des informations franches, et non amorties, venant du sol.
Le port permanent, dès le plus jeune âge, de chaussons de sport ne permet
pas le développement de cette voûte. Bien au contraire, il favorise une
hyper laxité de la cheville et une hyper pronation du pied.
Exemples
11 ans, n'a toujours
porté que des chaussons de sport !
Les dégats sont irréversibles et il a
déjà été opéré du genoux gauche !!!!
Je ne ferai aucun autre commentaire.
Peu importe la marque ...
ils sont tous d'aussi mauvaise qualité !
Fabriqués en dépit du bon sens,
ils ont tous des différences d'épaisseur
de la semelle, d'un pied à l'autre.
Attitude scoliotique garantie !
Conséquences négatives
Cette situation va entraîner bien d'autres conséquences sur l'ensemble du corps en période de croissance :
- genu-récurvatum sur la jambe courte,
- genu-varus sur les deux,
- affaissement du dos,
- scoliose,
- sciatiques à 18 ans (sic),
- douleurs de dos très fréquentes chez les adolescents
- ,mycoses,
- transpiration excessive, etc.,
- sans compter l'asthme !
L'impact publicitaire est d'une telle puissance par l'identification à
la vedette sportive, que les enfants ne veulent porter que ça et rien
d'autre. On se moque de celui qui n'en porte pas ; c'est ce que me
disent certains parents.
Pourquoi les classes pauvres sont-elles les plus touchées par la
recrudescence de l'asthme ? Qui porte le plus de baskets ? Elles ne
coûtent pas cher et la mode veut qu'elles soient le plus dégradées
possible, sinon le plus sales possible.
Sur le plan moral : il est particulièrement choquant de savoir qu'une
forme nouvelle d'esclavage des enfants a vu le jour dans les pays les
plus pauvres pour permettre, à de grandes entreprises et à quelques
vedettes du sport, de réaliser des profits faramineux .
Michael Jordan n'éprouve aucun scrupule à toucher des dividendes
provenant de cet esclavage ; il oublie, grâce à cet argent, que ses (pas
si) lointains ancêtres ont lutté pour s'en affranchir. A l'occasion des
jeux d'Atlanta, un journaliste lui a fait visionner un reportage sur une
usine, dont il représente la marque, où l'on y voyait des enfants de
10-12 ans travailler à la chaîne et lui a posé cette question : "cela ne
vous dérange pas de voir que ce sont des enfants sous-payés qui
fabriquent les chaussons 12 à 14 heures par jour" ?
Il a tourné la tête en répondant : moi, je ne parle que de basket-ball !
Dans les années 90, une enquête réalisée par le magazine Entrevue sur la fabrication de
Nike, révélait que le prix de revient (main d'oeuvre) de la paire de
chaussons était de 5,07 F., les matières premières 38,34 F., part de
Michael Jordan et d'Agassi 13,20 F. chacun, part du commerçant 124,26 F.
(pour une paire vendue 300 F.), la plus vendue valait en moyenne 650 F
alors que son prix de revient était presque identique. Cela permettait au PDG
de Nike de gagner 1 000 000 F. par mois !
Tout ça sur le dos et sur la santé de millions de personnes dont la plus
grande partie sont des enfants.
Les cartables trop lourds
Point n'est besoin d'un long discours pour comprendre qu'un enfant de 11
ans qui porte un cartable de 13 Kg sur le dos (constaté et pesé devant
témoins), ne peut qu'avoir des problèmes au niveau de l'appui des
sangles sur ses épaules.
Cela se traduit directement par la subluxation bilatérale de sa première
côte ou unilatérale s'il porte la sangle sur une seule épaule.
Si par suprême bonheur il porte des chaussons de sport dont les
épaisseurs sont différentes (toujours le cas !), qu'il s'appuie sur sa
fausse jambe courte, et qu'il porte son sac sur l'épaule homolatérale
(ce qui est toujours le cas !) ... voyez vous mêmes la suite !
Les preuves commencent à voir le jour
Le Docteur Jean-Marie Testelin, Chirurgien orthopédiste, Membre de la
SOFCOT, a publié des articles sur ses observations (cahier de chirurgie
N°69- 1/1989 et Science & Sport, 2- 1987- 249-260) concernant la
relation entre le port permanent des chaussons de sport et la fréquence
des ruptures ligamentaires en dehors des pratiques sportives.
Le Docteur Monique VIGI a publié, dans le Figaro (Juillet 86) un article
sur les travaux du Docteur Testelin "Après le sport, lâchez les baskets
J'ai personnellement sollicité la publication d'un article sur ce sujet
auprès de plusieurs journaux et magazines de toutes tendances, n'étant
pas "médecin", je n'ai reçu que la seule réponse favorable d'un journal
(aujourd'hui disparu).
CONCLUSION
Maintenant c'est aux praticiens de prendre conscience de ces faits et c'est à eux d'en informer les parents pour que la statique de leurs enfants ne subisse pas des dégâts irréversibles pendant toute leur croissance.
Interdire formellement le port permanent des chaussons de sport.
Et c'est aux parents de faire interdire le port de cartables trop lourds.