Méthode Gesret : le point d'arrêt de la fausse crise d'asthme
Depuis le tournage de la vidéo, un point a été découvert, en
voici le mode d'emploi.
Ce point a pour but d'équilibrer le parasympathique, d'équilibrer
la muqueuse nasale, d'ouvrir la respiration nasale.
C'est le point libérateur d’une crise de dyspnée inspiratoire !
Les patients présentant une dyspnée inspiratoire ont
pratiquement tous une inflammation de la muqueuse nasale avec une
rhinite allergique ou non. Le processus est décrit sur
cette page.
Lorsque la première cervicale est libérée, l’inflammation
chronique de cette muqueuse peut perdurer malgré tout et une
action localisée sur cette muqueuse est donc nécessaire.
Pour trouver ce point :
Il faut suivre le sillon naso génien (sillon du sourire, entre
la lèvre supérieure et la joue) pour arriver au rebord de
l'orifice piriforme (c’est le bord osseux du nez, dans la fossette
derrière le relief de la narine).
Vous repérez extérieurement cette crête osseuse, maintenant vous
prenez un coton tige orienté à 45° pour aller toucher par
l'intérieur le bord de cette crête.
Le coton tige pénètre la narine et vient sur ce point qui est sous
cet angle et donc vers l'extérieur.
Lorsque vous pensez être dans la zone, vous réalisez un appui pas
trop important pour rechercher un point exquis (toujours
douloureux), la réaction est immédiate, normalement très sensible.
En restant en appui léger dessus ; vous devez avoir l'œil
qui se met à couler et le nez va produire des sécrétions
importantes, et relativement rapidement suivant les
personnes ainsi que des éternuements.
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Il faut être capable de rester sur ce point malgré sa sensibilité
et de supporter la production des larmes et du mucus nasal.
C’est là toute la difficulté de la technique.
Ne pas hésiter à éternuer sans retenir et le faire jusqu'à ce que
l'on semble au bout de ses capacités et que l’on a obtenu une
réaction forte. Dans les minutes qui vont suivre, vous devriez
avoir la sensation d’une libération nasale et vous devriez
respirer beaucoup plus librement (après les mouchages).
Cette technique est utilisée préférentiellement à droite
étant donné que souvent les lésions que l'on constate génèrent un
problème plus important sur la narine droite en rapport avec la
rotation cervicale.
Disons pour simplifier qu'il est judicieux de commencer
par le côté de la narine bouchée.
Mais il est préconisé de le faire également sur la marine gauche
car en fonction de la cloison nasale, de la possibilité de
présence de polypes et d'autres pathologies nasale il est
intéressant de réaliser cette technique sur les deux narines.
Bien sûr il faut réaliser ces touches en ayant une respiration
nasale douce et les reproduire plusieurs fois jusqu'à obtention de
bons résultats.
Puis elle doit se faire oublier car si elle est faite sur un nez
qui n’en a pas besoin, dans ce cas la technique serait trop
agressive sur une muqueuse équilibrée.
Mais comme le
point d'arrêt d'une crise d'asthme sous l’aisselle (pour
une dyspnée expiratoire), les patients ont beaucoup de mal à le
trouver et ne sont pas toujours très sérieux dans l'usage de
cette technique.
Je préconise de réaliser cela le soir pour un bon dégagement et un
apaisement apportant un sommeil réparateur grâce à une bonne
ventilation nasale.
Quelques questions, quelques réponses
Pour les enfants, comment faire ?
- ils ne se laisseront pas faire, ils ont peut être raison…il faut
simplement masser le point extérieurement avec un coton-tige au
niveau de la fossette nasale - dans la fossette se trouvant
derrière l’aile du nez et en direction du fond de cette fossette-
(voir sur la photo , position du coton-tige extérieur). c’est un
massage punctiforme c'est-à-dire très localisé.
J'ai regardé les images qui étaient jointes, expliquant
comment, à l'aide d'un coton tige, on pouvait arrêter une crise
de spasme laryngé. Ça a l'air "simple", mais sans connaissances
médicales, j'ai peur de mal m'y prendre ? faut-il faire cela au
moment de la crise, quand je n'arrive plus à inspirer ?
- il faut pratiquer et ne pas s’inquiéter, cela demande un peu
d’entraînement ; c’est pour cela qu’il ne faut pas attendre la
crise pour s’exercer.
Quand doit-on arrêter l'appui sur ces zones, et quand faut
il passer d'une narine à l'autre ? Le choix de la première
narine a t il une importance et dépend elle de l'individu ?
- l’appui doit être stoppé lorsque l’on a eu une réaction
importante et que l’on a l’impression d’un dégagement suffisant du
nez. Encore une fois , il faut pouvoir dépasser le stade de la
gène pour oser déclencher une réaction physiologique importante
mais équilibrante ; l’important dans ce cas c’est surtout le
résultat.
D’autre part , dans de nombreux cas, lorsque le nez retrouve son
équilibre, il n’est plus nécessaire de pratiquer cette touche.
- il est préférable de commencer par la narine droite car la
cervicale est plus souvent déviée de ce coté.
Les deux points d'appuis semblent en effet évidents à
situer quand vous les montrez avec le coton tige sur le crâne
nu, mais finalement beaucoup moins quand j'essaye de le faire
sur moi !
- il faut repérer un petit bourrelet et se placer soit en dessous,
soit dessus , soit derrière pour trouver la zone la plus sensible.
Je souhaiterais comprendre la raison pour laquelle il faut
appuyer sur ces deux points à l'intérieur de la cavité nasale
pour arrêter la sensation d'étouffement. Peut être que la
compréhension du phénomène pourrait m'aider à mieux réaliser
cette pratique ?
- l'action des systèmes nerveux orthosympathique et
parasympathique dans notre organisme est prépondérante.
Tout comme dans le point d'arrêt de la crise d'asthme (dyspnée
expiratoire) où le massage d'un point douloureux sous l'aisselle
gauche (majorité des cas) fait apparaître une douleur parfaitement
localisée qui vient "couvrir" le message inconscient venu d'une
articulation de côte subluxée, dérivant de ce fait la réaction sur
les bronches ; l'excitation du point nasal va fixer l'attention
des défenses dans cette zone, "couvrant" le message transmis par
le nerf glossopharyngien (irrité par la première cervicale) et
faisant cesser immédiatement le spasme laryngé à l'origine de la
difficulté inspiratoire (crise de faux asthme).
Plus simplement, le corps ne peut gérer qu'un seul réflexe à la
fois ; si l'attention est totalement portée sur les très fortes
sensations perçues dans le nez, il oublie le réflexe de spasme du
larynx.
Si vous avez besoin d'autres précisions, vous pouvez me
contacter, je vous guiderai pour le trouver et l'utiliser.