Aventure en Amérique du Sud pour Romain - Pérou - Bolivie - Brésil
Faire connaître la méthode
Article dans le journal (merci à Emile S. Fouda)
Romain Marot
a décidé de consacrer trois mois pour faire découvrir la méthode à
travers trois pays d'Amérique du Sud.
N'ayant pu obtenir aucune subvention, trop compliqué, c'est sur
ses fonds personnels qu'il a effectué cette "mission" qui lui
tenait particulièrement à coeur.
Pendant son voyage, il a soigné des asthmatiques qu'il a rencontré
et tenté de trouver de futurs praticiens désirant être
formés par la suite.
Son itinéraire
Pérou - Lima le 7 Janvier - Tumbes le 12 Janvier - Piura le 25 Janvier - Iquitos le 30 Janvier - Huaraz le 4 Février - Cuzco le 8 Février - Puno le 12 Février |
Bolivie - La Paz le 15 Février - Oruro le 22 Février - Sucre le 29 Février - Puerto Suarez le 7 Mars |
Brésil - Curubia le 9 Mars - Brasilia le 13 Mars - Salvador de Bahia le le 20 Mars - Rio de Janeiro le 27 Mars - Sao Paolo le 31 Mars |
Romain a distribué sur place quantité de photocopies décrivant la
méthode, avec l'adresse de Gabriel Franken, responsable des formations
au Paraguay, pays le plus proche de ceux qu'il a prospecté, pour les
praticiens qui envisageraient une formation.
Laissons parler Romain :
Ma démarche pendant
c’est trois mois était de faire connaître la méthode Gesret et de
l’appliquer pour faire quelques sois dans la population locale, de façon bénévole.
Cette aventure humaine a commencé au Pérou, j’ai été reçu à Tumbes
dans le nord du pays, pendant 2 semaines.
Au bout de quelques jours le bruit se rependait qu’il y avait un
étranger qui guérit l’asthme dans le village, ainsi les premiers
patients arrivèrent. Leur accueil très chaleureux, fut pour moi une
leçon de vie.
J’ai procédé de la même manière lors des différentes étapes, en me
faisant connaître, en expliquant ce que je faisais aux personnes qui
me recevaient.
De nombreux polycopiés de la méthode en espagnol et en anglais ont été
distribués (près de 400 exemplaires).
Durant cette période j'ai pu soigner des enfants, des adultes qui avaient de l’asthme, eczéma, allergie aérienne …
Je me suis impliqué énormément dans leur traitement ; quand je pouvais je faisais des séances de contrôle ou pour consolider le traitement.
Pour soigner j’utilise les moyens du bord, je pratique sur le sol avec une couverture ou sur un lit de matelas de paille ou mieux encore sur une table à manger.
Il a fallu que je m’adapte à toutes les situations, aux différentes
cultures, aux différents langages. Le contact avec les gens n’était
pas le même selon les régions, les pays, j’étais en totale instabilité
et en constante adaptation.
Les rencontres que j'ai faites étaient souvent surprenantes, pleines
d’échange et de partage, avec des kinésithérapeutes, chiropracteurs,
ostéopathes, médecins ainsi que toute sorte de praticiens de médecine
douce.
Je retrouvais ce sentiment d’étonnement, de surprise ; le soin par les
mains semble toujours magique. Lorsque j’expliquais les résultats des
longues années de recherches de Jacques, je lisais dans leurs yeux
beaucoup d’intérêt et d’intrigue.
Ce voyage n’a pas était toujours facile, au début j'ai eu quelques
problèmes au passage des frontières (des fouilles à répétition), des
vols de matériels etc. Mais heureusement tout cela a été effacé par
les moments de joie, comme le sourire d’un enfant, le remerciement
d’une mère, la reconnaissance de tout un village, le partage d’un
repas …
Parmi les moments forts de cette aventure, j’ai été amené à exercer
dans un orphelinat en Bolivie à Sucre, entouré d’enfants abandonnés
par leur famille.
Ils se demandaient bien pourquoi un occidental était soucieux de leur
santé !
J’ai passé une journée à soigner ces enfants un à un , ainsi que le
coordinateur qui souffre de problème de dos .
J’ai organisé une importante conférence à Chimbote au Pérou, avec des
Ostéopathes, Chiropracteurs ...
Il y eu la rencontre avec la médecine naturelle, dans un village du
Pérou correspondant à l’un des plus grand centre de médecine
traditionnel du pays …
Puis, le choc des favelas de Salvador de Bahia et de Rio de Janeiro,
ou là encore il a fallu que je m’adapte.
Toujours cet état de surprise de choc, où vous vous rendez compte que
notre monde est séparé en deux parties, le niveau de vie étant très
bas, les conditions d'hygiène sont limitées. L’accès aux soins est
difficile pour n’importe quelle maladie et l’achat de produits de
premières nécessités leur est impossible.
L’être humain est malheureusement moins bien soigné que nos animaux
domestiques.
D’où l’importance de leur apporter des techniques manuelles ne
nécessitant aucune prise de médicament, trop onéreuse.
Suite à mes différentes rencontres, de nombreuses personnes voudraient
se faire former à cette méthode, malheureusement, le facteur limitant
est l’argent. En effet pour la formation de ces futurs praticiens, la
présence de formateurs venus de France est requise. Je fais donc appel
à vos dons , pour que cette aventure continue. [Ndlr : depuis cet
appel, strictement aucun don n'est jamais parvenu à l'association ASMA,
Loi 1901 dont le but est de financer des formations dans des pays
pauvres]
Ce voyage m’a appris énormément de choses, je garderai toujours en
tête ces visages de joie, de tristesse, de souffrance, ces paroles
dures, gentilles, de curiosité.
Nos chemins se sont croisés l’espace d’un instant, j’ai partagé leur
vie, leurs difficultés.
Ils m’ont offert beaucoup d’eux même et je les remercie de m’avoir
ouvert leurs portes.
Je remercie Jacques et Gabriel pour la traduction et la parution de
mes différents messages sur ce site Internet tout au long de mon
séjour en Amérique latine.
Et nous tous, mes praticiens et moi même te remercions pour cette
générosité que tu portes en toi et qui t'a fait t'investir, sur tes
propres fonds, dans cette extraordinaire aventure humaine qui laissera
des traces indélébiles dans ton coeur.
Nous allons essayer de trouver des solutions pour que ceux qui t'ont
demandé une formation puissent la recevoir un jour, le plus proche possible.