L'utilité de la fièvre
Toutes les recherches actuelles sont orientées vers la
découverte de nouvelles substances capables de contrer les réactions de
défense de notre organisme. Surtout lorsqu'elles sont vécues de façon
gênante.
Pour illustrer mon propos, je vais citer le cas de la poussée fiévreuse
survenant lors d'un contact avec une bactérie ou un virus. La réaction
médicale actuelle sera de "couper la fièvre" et de "mettre sous
couverture antibiotique". Question de confort peut-être ! Les
antibiotiques n'ont aucun effet lors d'une infection virale, pourtant, il
en est chaque fois délivré "pour prévenir d'éventuelles complications".
La fièvre fait partie de notre système de défense
Nous savons que le mécanisme de la fièvre fait partie de notre système de
défense contre l'agresseur qui ne supporte pas, dans un premier temps,
cette élévation de température. Elle le gêne dans sa prolifération. Cette
première réaction va en déclencher bien d'autres au niveau du système
immunitaire. Par le jeu des interleukines, interféron et des différents
lymphocytes, il va se mobiliser pour analyser l'agresseur, puis produire
des substances toxiques qui auront pour objet de le détruire.
Si on laisse agir ce mécanisme complexe, en le contrôlant (l'homéopathie
le permet), il en gardera "la mémoire".
Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort
Il sera capable de reconnaître ce même agresseur à la prochaine intrusion et capable de le détruire immédiatement sans pour autant qu'une réaction fébrile soit nécessaire. C'est le principe de la vaccination : "ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort".
Bloquer ce mécanisme, c'est perdre la richesse de cet apprentissage
C'est, obligatoirement, avoir de nouveau recours aux antibiotiques, qui
finissent par "vacciner" les bactéries. Nous en sommes là aujourd'hui.
Nous voyons réapparaître des maladies, parfois bénignes, qui sont
devenues mortelles, faute de pouvoir lutter contre elles avec ces fameux
antibiotiques. Il faut être conscient de cette réalité qui prend l'aspect
d'une catastrophe actuellement au Etats Unis.
On sait, aujourd'hui, que les bactéries sont capables de fabriquer de la
pénicinilase, substance qui rend inopérantes les pénicillines. Qu'elles
sont aussi capables d'échanger, lors d'une sorte de "copulation", des
plasmides, fragments circulaires d'ADN contenant les informations
nécessaires à la fabrication de la pénicinilase, non seulement dans leur
propre famille bactérienne mais également avec des familles totalement
étrangères. Les bactéries se sont organisées contre ce qui pouvait les
détruire, pour assurer "la survie de leur espèce".
Des études ont été réalisées dans certains pays, démontrant que
l'augmentation de l'antibiorésistance d'une souche bactérienne était
rigoureusement proportionnelle à l'augmentation de la consommation de
l'antibiotique correspondant.
Les antibiotiques, arme fabuleuse, se retournent contre nous à cause de
leur utilisation "pour un oui, pour un non", solution de facilité qui
devait et pouvait tout résoudre.
A titre d'exemple, je vais citer un cas personnel.
Rencontrant des difficultés dues à une surinfection pulmonaire sur un
sujet venu pour traiter son asthme, je préconisais un examen de crachat
(recherche bactérienne et Candidas albicans).
Quelle ne fut pas la surprise à la lecture des résultats, quatre souches
bactériennes présentes, dont des staphylocoques dorés et nombreux
Candidas albicans.
Les quatre souches présentaient des antibio-résistances à six familles
d'antibiotiques... que le patient avait reçu régulièrement à chaque
nouvelle poussée infectieuse, revenant dans les trois semaines suivant
chaque traitement.
D'où pouvaient provenir les staphylocoques dorés ? (Panique, certaines
souches sont quasi indestructibles actuellement). Je sais de quoi je
parle, ayant perdu un grand ami, chirurgien, qui s'était contaminé par
une piqûre au doigt en opérant. Trois mois de soins hospitaliers
intensifs et tous les antibiotiques possibles administrés, même certains
non encore commercialisés; sans aucun succès !.
D'où provenaient-ils : après une recherche minutieuse, nous avons
découvert un abcès dentaire sous une couronne !
Lorsque l'on évoque l'éventualité d'un examen de crachat à grand nombre
de médecins, il nous est souvent rétorqué "ça ne sert à rien avec les
antibiotiques à large spectre". Lorsque l'on ajoute "et si l'antibiotique
ne donne aucun résultat ?", il est répondu "on en donne un autre" !
Je ne dis pas que cet examen doit être pratiqué systématiquement, mais au
minimum lorsqu'il y a multi récidive.
Pourquoi cette réticence à le pratiquer ?
Personnellement , je soigne les bronchites avec le vieux système des
cataplasmes à la farine de moutarde (toujours en vente dans les
pharmacies), avec des oligos de soufre qui permet aux poumons de
fabriquer du mucus.
Le mucus contient du Lysozyme, le meilleur bactéricide qui soit, ne
cherchant pas à empoisonner les bactéries, se contentant de les
dissoudre.
La fièvre se contrôle avec Belladona en 4CH et les sécrétions se
fluidifient avec Ipéca en 4CH.
Une bronchite qui résiste à ce traitement, à mon avis, justifie alors
d'avoir recours à un examen de crachat et à une antibiothérapie
spécifique.
Un site très intéressant qui explique également le rapport
mère/médecin/enfant concernant la fièvre.